Compte tenu des moyens de locomotion de l'époque, l'équipe de 1922 à 1925 dispute quelques matches contre les formations voisines. La première véritable équipe est constituée en 1925. Son premier capitaine Henri PELLER évolue jusqu'en 1929 dans l'équipe.
Elle compte dans sa cuvée un international Suisse MAURER, qui plus tard entraînera l'Olympique de MARSEILLE.
A partir de 1930 le club connaît des fortunes diverses qui le plongent dans une semi-activité.
Les Années 30-40

En 1933 le Docteur Meloir décide de relancer le Pélican avec l'aide d'une poignée de mordus.

Quelques rencontres et mises au point plus tard, une première commission se réunit dans les locaux de l'ancienne Mairie, Allée de Craponne. A l'issue d'un vote à main levée, le bureau est constitué : Président actif : Docteur Meloir, Président d'Honneur : Edouard PELLER, Maire de PELISSANNE, Membres : Gérard et Roger AGARD, Paul ARMAND, Louis ESTIENNE, Henri GILET, Lucien LAURENT, Paul RICARD, Charles ROMAN, Représentant des joueurs : Marius CASTELLAS.

                        

 

 

 

Une équipe formée d'une vingtaine de joueurs est inscrite en championnat de 5ème division du District. Très rapidement l'équipe accède jusqu'à la 2ème Division. En 1936-1937, l'US Pélican est vice-champion de Provence de Sème division, battue en finale par l'équipe d'AUBERGE NEUVE (banlieue de MARSEILLE).

 

Au cours de la saison 1938-1939, l'Olympien Jean ROBIN remporte le concours national du jeune footballeur. Deux Pélissannais figurent dans la finale du District de Provence : Charles GUACHIONE et Roger LEYDET.
Cette génération de l'avant-guerre est marquée par le cruel destin du jeune Marius ORTIN , agé de 19 ans. Au cours d'un tournoi de sixte sur le stade de PORT DE BOUC, il est victime d'un accident qui l'emporte le 8 mai 1939 après deux mois de souffrance. Marius était l'un des meilleurs gardiens de but de la région malgré son jeune âge. L'Olympique de MARSEILLE se serait intéressé à lui.
Deux ans plus tard, le Docteur MELOIR décède à la suite d'une grave maladie. Figure emblématique du football local il se dépensa sans compter pour le club. Âme généreuse, le week-end il hébergeait chez lui les militaires de la base de SALON qui jouaient au club, et utilisait sa voiture pour le transport. A cette époque il faut convenir que les moyens de locomotions étaient rares.

 

Equipe 1934

 

equipe 1936           equipe 1938

 

 

En 1974, le Conseil municipal décidera d'associer leur nom en baptisant le stade de la Route de LA BARBEN, stade MELOIR-ORTIN.

Il est à noter que depuis la création du club on joue successivement sur le terrain Vieux Chemin de LAMBESC (au-dessus du Moulin Jean-Bertrand), au début des années 30 au Touret (quartier de la Bouette Rouge, route St Jean), de 33 à 39 à Ma Campagne (route d'EGUILLES), et à partir de 39 jusqu'en 1941 à Monplaisir.

Il est probable que la meilleure période pour l'USP est celle qui précède la seconde guerre mondiale, au niveau des équipes séniors; avec les moyens d'alors, la formation des jeunes n'existe pas, les joueurs viennent de la Base aérienne toute proche et récemment créée.
1940
Le passage du stade de "Ma Campagne" à l'actuel (municipal mais pas encore Meloir-Ortin) se fait par le terrain exigu et pierreux de Monplaisir (plus tard dépôt de munitions). Petits et grands participent à l'arrachage de la vigne sous la houlette de Gérard AGARD, Président et maître d'école.

A Monplaisir, on joue au football et Pierre FERRIER créé une équipe de basket-ball féminin. Puis vient la guerre. Au début des années 40, il y a toujours des équipes de football.

Novembre 1942, l'occupation allemande met un terme aux championnats jusqu'à la reprise officielle en 46-47, avec un match à Bel-Air, toujours sous la présidence de Pierre FERRIER.

Mais c'est le temps des vaches maigres. Pas ou peu d'équipement, un seul ballon à lacets, des entrainements espacés et irréguliers, on a la tête à la reconstruction et à la renormalisation. Pourtant de l'avis des gens qui vivent cette aventure, c'est une période de joie et non de morosité. A l'USP, on fait la fête le samedi (déjà) et on joue le dimanche. Quelques anciens encadrent les plus jeunes, les déplacements s'effectuent en camion ou à bicyclette.
Petit à petit, les choses s'améliorent, la vie redevient normale